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Le mot du curé

Olivier Laporte, nouveau vicaire de la paroisse

Le père Olivier Laporte.

J’ai 32 ans. Je suis né à Saint-Étienne, j’ai fait des études d’ingénieur à Lyon puis j’ai travaillé quelque temps à Grenoble, au CEA… Je suis né dans une famille qui avait la foi, une belle foi vécue. Je me souviens que s’il m’arrivait de me lever un peu plus tôt le matin avant d’aller à l’école, je trouvais dans le salon, dans le noir, à 6h45, mon père en train de prier dans le silence. Je le voyais donner son temps malgré sa fatigue… Pourtant j’ai passé une longue période de ma vie sans vraiment avoir la foi. En seconde, alors que ma vie intérieure était déjà presque éteinte, j’ai accepté de faire un camp organisé par des catholiques. Deux animateurs ont témoigné dans ce camp. L’un d’entre eux a dit qu’il avait décidé de prier le chapelet en entier chaque soir. Moi, cela me paraissait impensable, trop long. Mais alors que je me voyais abandonner la foi, je me suis dit : « aller, une dizaine de Je vous salue marie tous les soirs, tu peux bien garder au moins ça ». J’ai pris cette résolution et m’y suis tenu qu’elle qu’aient été ma vie après… Je crois Marie s’en est servie pour me tenir la main. Puis un jour, vers la fin de mes études, Jésus est venu me récupérer…

La plupart d’entre elles ont eu une longue et belle expérience de vie missionnaire en Afrique, qui a marqué tout ce qu’elles sont.
L’attention à autrui, l’importance des visites, la fidélité à la prière, le désir de parler du Seigneur pour « le faire connaître et aimer », comme le recommande notre fondateur, le père Augustin Planque.

Je n’avais jamais pensé à être prêtre ni petit, ni au début de ma conversion. Quand je travaillais au CEA, j’étais heureux, je vivais ma vie avec mes amis, mon travail… Et la question du sacerdoce a surgi au travers de quelques rencontres et notamment dans la prière. Au début, je prenais cela pour une blague ; après, j’ai eu peur ! Et finalement, j’ai pris la question à bras le corps… et au terme d’un travail intérieur, j’en suis arrivé à dire : « Écoute Jésus, être prêtre, je ne vois pas vraiment ce que cela veut dire à part célébrer la messe, mais toi, je te connais et j’ai confiance en toi alors si tu me dis d’y aller, j’y vais ». J’ai alors intégré la communauté de l’Emmanuel et ai effectué ma formation à Bruxelles pendant 7 ans. Chaque chemin est exigent et demande de la persévérance, mais j’ai pu expérimenter la fidélité de Dieu au travers de toutes les circonstances. « Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » (Ex 3, 6) dit-il dans la bible. Aujourd’hui, à quelques jours de l’ordination, j’ai encore bien des choses à découvrir sur la vie d’un prêtre et je perçois les défis qui m’attendent, mais je goûte déjà les fruits de ce que j’ai pu recevoir et donner. Aussi, je suis profondément reconnaissant envers Dieu du chemin qu’il me fait parcourir et pas un instant je ne regrette mon choix !