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Faire connaissance avec Père Nathanaël Valdenaire

Je suis le père Nathanaël Valdenaire. J’ai 36 ans. Je suis originaire des Vosges, 4ème d’une famille chrétienne de 6 enfants. J’ai été ordonné prêtre il y a 7 ans, le 28 juin 2014, pour le diocèse de Lyon et au titre de la communauté de l’Emmanuel dont je suis membre depuis 2005.

Après mon ordination diaconale en 2013, j’ai été envoyé en mission d’études pour deux années à Bruxelles où j’ai effectué une licence canonique de théologie à l’Institut d’études théologiques tenu par les jésuites. Ensuite, en septembre 2015, j’ai été nommé vicaire de la paroisse Saint-Nizier à Lyon 2ème. Après 6 années de ministère dans cette paroisse je suis donc envoyé comme vicaire pour l’ensemble paroissial Notre Dame de la Miséricorde (Lyon 8ème – Vénissieux).

Quel a été votre parcours avant le séminaire ?

J’ai effectué une scolarité classique et j’ai obtenu le baccalauréat à 18 ans. Ensuite j’ai passé deux ans comme assistant dans une communauté de l’Arche de Jean Vanier, puis je suis entré en année de discernement au sacerdoce avec la communauté de l’Emmanuel à Namur (année saint Joseph).

Quand et comment avez-vous entendu l’appel au sacerdoce ?

A 10-12 ans, j’ai fait l’expérience de l’amour de Jésus pour moi. J’ai compris que Dieu n’aimait pas les hommes en général mais chacun personnellement et qu’il avait un plan d’amour sur chacun. C’était pendant une session à Paray-le-Monial. Lors d’une messe, quand je suis allé communié, le prêtre, après m’avoir donné le corps du Christ, m’a regardé et m’a dit : « Jésus t’appelle ». Cette parole a touché mon cœur. J’ai compris que Dieu me connaissait personnellement, qu’il m’aimait et qu’il m’appelait à le suivre, à vivre avec lui. A ce moment là j’ai pensé devenir prêtre.

Puis, avec l’adolescence j’ai mis ce désir de côté. A 18 ans, je suis allé en Guinée-Conakry pour visiter ma sœur qui était partie en mission humanitaire avec Fidesco pour deux ans. Je suis resté un mois avec elle. En rencontrant les jeunes missionnaires qui donnaient deux ans de leur vie pour servir les pauvres, l’appel de Jésus et la question du sens de ma vie ont ressurgi d’une manière beaucoup plus forte. Ils priaient tous les matins avant leur mission et cela m’a beaucoup touché. J’ai vu des gens qui étaient dans la misère notamment les détenus de la prison qui vivaient dans des conditions indescriptibles. Pourtant parmi eux il y avait des chrétiens qui se retrouvaient pour prier et qui avaient une joie et une foi extraordinaires.

Cette joie ne pouvait pas venir de leur vie terrible, j’ai compris que la vraie joie venait de Dieu. Je me suis rendu compte que le vrai bonheur c’est Jésus et que la plus belle chose à faire pour moi c’était de permettre à d’autres de le rencontrer. Le désir de devenir prêtre est alors revenu.

Pourquoi avez-vous répondu oui à cet appel du Christ ?

J’ai répondu oui à cet appel car petit à petit j’ai expérimenté qu’il était plus fort que toutes les objections que je pouvais faire ou les doutes qui pouvaient m’envahir. J’ai compris que cet appel correspondait au désir le plus profond en moi, inscrit depuis mon enfance, et que, si je disais non, ce désir ne pourrait être comblé d’une autre manière. Surtout, j’ai décidé de croire que Dieu seul sait ce qui est vraiment bon pour moi parce que c’est lui qui m’a créé. En prenant le chemin qu’il me proposait, j’ai voulu que ma vie corresponde au projet qu’il a formé en me créant. Parce que j’ai perçu qu’il m’appelait par amour et pour aimer j’ai dit oui au Christ.