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Le mot du curé

Notre Dame de la Miséricorde

Chers frères et sœurs,

Alors que j’écris ces lignes nous sommes au cœur de la neuvaine de prière en vue de la consécration de notre Ensemble paroissial au Cœur Immaculé de Marie. Lorsqu’elle a commencé — en la fête de Saint François d’Assise le 4 octobre — j’étais en pèlerinage à Rome avec notre Archevêque le cardinal Barbarin et 80 prêtres du diocèse. Je lui ai fait part de notre démarche du vendredi 13 octobre : avant de bénir et d’encourager cette initiative, il m’a rappelé que lui-même avait consacré le diocèse au cœur immaculé de Marie le 13 octobre 2013. Notre démarche fait en quelque sorte mémoire de cette consécration et manifeste la pleine communion de notre Ensemble paroissial avec le Diocèse. Je voudrais dire quelques mots du sens de cette démarche.

Tout d’abord, elle n’est pas sans lien avec le nom choisi pour l’Ensemble paroissial : Notre Dame de la Miséricorde. Ce vocable est plus que la contraction abrégée du nom des deux paroisses ! Il dit quelque chose de notre projet paroissial : être une « famille dans laquelle chacun est accueilli, consolé et reconnu comme un frère, une oasis où l’on vient puiser l’amour et la paix dans le cœur de Jésus ». La Vierge Marie est un modèle d’accueil, de tendresse et de consolation pour chaque personne qui souhaite rejoindre la famille paroissiale. Par son cœur immaculé étroitement uni au cœur de Jésus, Marie contribue à diffuser l’eau vive de la miséricorde qui jaillit du cœur de Dieu. Prenons le temps de méditer le texte intégral du projet paroissial (cf. guide paroissial 2017-2018) : il est le fruit de plusieurs mois de prière et de réflexion sur la mission de l’Église catholique dans nos quartiers.

La démarche de consécration personnelle et paroissiale du 13 octobre est aussi une manière de dire à Dieu notre bonne volonté et notre disponibilité. Se consacrer au cœur immaculé de Marie, c’est désirer avoir un cœur pur et transparent, docile à l’action de l’Esprit-Saint. Lors de notre pèlerinage à Rome, nous avons eu la chance de rencontrer le pape François ainsi que le pape émérite Benoît XVI. Durant ces moments d’une rare intensité, j’ai été frappé par la bonté qui se lit dans le regard de ses deux grands serviteurs de l’Église. N’est-elle pas le signe d’un cœur pur et transparent à l’action de Dieu ?

Puisse la consécration du 13 octobre nous donner la grâce de grandir en transparence devant Dieu !

En union de prière fraternelle.

Père Yves+